Position : 20ème – 21 points
Note : F
Enregistrement : 4-9-25
Buts marqués : 38
Buts encaissés : 79
Meilleur buteur : Myrto Uzuni – 11
Meilleur passeur : Sergio Ruiz – 5
Histoire de la saison
Grenade a entamé cette saison avec une incertitude quant à l’avenir du club, avec une vente potentielle en cours. Cela les a empêchés de faire beaucoup d’affaires sur le marché des transferts, mais les mouvements tardifs de Lucas Boye, Gerard Gumbau, Gonzalo Villar et Jesus Vallejo semblaient donner une chance à Grenade.
La première forme de Bryan Zaragoza et plusieurs matchs serrés avec de nombreux buts ont laissé penser qu’ils pourraient réussir, ainsi qu’un match nul contre Barcelone. La sortie de Saragosse semble cependant éteindre leurs espoirs. La direction a réagi en remplaçant Paco López par le Cacique Medina, et même si cela a stabilisé les choses pendant un certain temps, embaucher un manager relativement inexpérimenté pour son premier poste dans le football européen, dans une situation difficile, n’a jamais eu de grandes chances de réussir.
La mauvaise forme du Celta Vigo puis du Rayo Vallecano les a retenus pendant plusieurs mois, mais Grenade n’a jamais réussi à défendre son avance, avec une série de performances défensives carrément absurdes détruisant tout bon travail réalisé à l’autre bout. Trop souvent, les défenseurs de Grenade tendaient les bras non pas vers les arbitres, mais vers leurs coéquipiers, avec des regards confus. La nomination tardive de José Ramon Sandoval était une réaction pour le plaisir, et la fin de la saison ne pouvait pas arriver assez vite.
Explication de la note
Cela allait toujours être une tâche difficile pour Grenade de rester debout, et la mauvaise préparation du début de saison n’augure rien de bon. Limoger Lopez était un choix audacieux à l’époque, et le remplacer par Medina était un risque qui n’a pas abouti. Le conseil d’administration a activement nui à leur cause au cours des 12 derniers mois, même s’il a réagi avec quelques ajouts décents dans la fenêtre hivernale.
Sur le terrain, Lopez a toujours été connu pour son football attrayant, mais ses Levante ont rarement été aussi irresponsables en défense. Un peu léger au milieu de terrain, de mauvaise qualité en défense, et Grenade n’a ni suffisamment amélioré son plan pour déranger ses adversaires, ni suffisamment s’adapter. Peu de choses se sont bien passées, même si comme Almeria, ce ne sont pas de mauvais joueurs. Leur total de points témoigne cependant d’une campagne désastreuse, au-delà de la relégation elle-même.
Moment marquant : Seulement quatre victoires, le match nul 2-2 contre Barcelone à Nuevo Los Carmenes a été une occasion fantastique. Il n’y en a peut-être pas, mais le stade était en feu cette nuit-là, et c’est probablement leur plus mémorable.
Joueur clé: Myrto Uzuni – en quelque sorte par défaut. Ses buts n’étaient pas réguliers, mais il représentait leur plus grande menace après Saragosse.
Surprise de la saison : Bryan Zaragoza – sa présence était la chose la plus excitante à propos de Grenade, et son absence semblait sonner le glas de leur véritable espoir de rester debout.
Verre à moitié plein
Grenade s’est effondrée, mais il reste des pièces pour la reconstruire. C’est le grand problème de Grenade cet été, mais ils ont monté avec une équipe qui est pour la plupart encore là, et d’après les joueurs qui ont participé à la promotion, il n’est pas certain qu’ils partiront. C’est aussi une équipe conçue pour jouer sur le devant de la scène, et donc chercher à remporter une promotion à nouveau ne sera pas autant qu’un choc culturel en cas de défaite, par rapport à Cadix, par exemple.
Verre à moitié vide
La propriété a déjà laissé Grenade dans l’incertitude, et rien n’indique qu’elle ne le fera plus. Los Nazaries a recruté beaucoup de joueurs à la fois en été et en janvier, et seul le temps nous dira combien cela a retiré des coffres, même si les ajouts hivernaux étaient pour la plupart en prêt. Lorsque Grenade est arrivée, c’était vraiment du côté de Paco Lopez, et ils devront trouver un autre manager autour duquel s’appuyer. Guillermo Abascal, 35 ans, est un choix ambitieux, et loin d’être une option sûre.